Les oranges sont un symbole de la capitale Sévillane. Le visiteur est attiré par la quantité de ces arbres nichés sur les trottoirs de la ville. C’est normal que cela soit surprenant car il y a près de 28 000 d’orangers de plantés.
Leurs fruits, qui sont tous amers, sont ramassés courant février puis transformés en parfums, huiles essentielles, confitures et vin. Mais ceci n’est pas la raison principale pour laquelle cet arbre se blottit dans les rues de Séville, la raison en est simple : l’ombre. Ce sont des arbres feuillus qui gardent leurs feuilles toute l’année, spécialement en été, qui sont les mois les plus chauds, ces arbres offrent un confort à la ville plus d’endroits où se protéger.
Si vous voulez faire de la confiture maison, voici une des meilleures recettes que j’ai trouvé : RECETTE
- « Laver soigneusement à l’eau chaude 500 g d’oranges amères, les couper en deux sans les éplucher, cuire doucement à couvert env. 30 min dans 1.25 litre d’eau. Retirer les demi-fruits, laisser refroidir. Laisser l’eau de cuisson dans la casserole. »
- « Récupérer la pulpe et les pépins et le plus possible d’écorce blanche, cuire doucement env. 5 min avec 2.5 dl d’eau, passer au tamis, bien égoutter. Réserver le liquide (qui contient beaucoup de pectine). Détailler la peau en fine julienne, mettre dans l’eau de cuisson, réduire lentement de moitié. »
- « Ajouter le liquide gélifiant réservé, peser le tout, mélanger avec la même quantité de sucre. Cuire à gros bouillons en remuant, verser aussitôt dans des pots chauds et fermer. »
(recette de Betty Boussi)
Je vous conseille aussi de ne pas partir de Séville avant d’avoir gouté le vin d’orange, qui se trouve aujourd’hui dans beaucoup d’endroits, mais si je peux vous conseiller particulièrement un endroit, c’est un petit bar qui se trouve dans la rue Mateos Gago, proche de la Cathédrale « Alvaro Peregil, La Goleta ».
L’histoire raconte que ce sont les commerçants génois du Xème siècle qui ont apportés cet arbre en Europe et les musulmans ont développés leur culture en Espagne. En Chine, pays d’origine de cet arbre, il existait une croyance qui assurait le bonheur à son propriétaire.
A Séville, l’oranger n’est pas seulement un objet décoratif, il a une histoire, une odeur, une chaleur. Il suffit juste d’attendre le printemps afin que Séville se parfume à la fleur d’oranger.